Ma vie entre deux chaises

... entre 2 chaises, entre 2 trains, entre 2 hôtels, entre 2 pays, entre 2 histoires, entre 2 coeurs, entre 2 projets ...

"Entre 2" me caractérise chaque jour davantage - j'ai d'ailleurs grandi "entre 2", cadette de la famille (j'aime beaucoup d'aillleurs cette rapide analyse, sur "l'enfant du milieu") : signe précurseur, prémonitoire, prédéterminant, déterminant ? Et depuis l'enfance, détestant et réprouvant les conflits et tout style de tensions, je me suis souvent retrouvée - et encore maintenant d'ailleurs - dans le rôle de médiatrice, de tampon, de lien aussi.
Entre 2, peut-être est-ce paradoxalement une place solide, puisqu'au milieu ? C'est la mienne en tout cas !

Ma vie, à l'aube de mes 30 ans (aïe) 15 ans , est donc de plus en plus "entre 2" ! Et j'avoue... j'adore ça ! (je t'entends d'ici mon Pancake "t'es fooolle !!!", héhéhé). J'accepte et assume désormais mon choix ... de ne pas choisir !

Cette année a été riche en évènements heureux, tristes, crève-coeur, elle a été riche en changements, en mouvements et en rencontres, que je n'ai malheureusement pas eu le temps de vous relater... riche également en écrémage du superflu et en déparasitage, autant sur le plan matériel, professionnel que relationnel (Kmyou, notre "Sus aux parasites en 2007", on s'y est tenu ! Et tant pis si ça n'a pas fait plaisir à tout le monde...).

La tête ici, avec le corps là-bas et le coeur ailleurs, et vice-versa, jamais posée, rarement joignable (pardon à ma famille et mes amis, vous savez que je pense à vous !), et souvent insaisissable... Un brin gitane, un peu bohémienne, beaucoup hippie et très fille du vent... Vrai courant d'air et d'eau, je reste pourtant Zen et de plus en plus Bio, les pieds (nus, bien sûr !) bien posés sur le sol.
Et j'avance, je m'ouvre, je bouge, je m'impose, je progresse, je construis, et je me construis surtout : jamais je ne me suis sentie aussi libre, autant en phase avec mes idées, avec mon coeur, avec mon corps et avec ma Terre.
Je n'ai qu'un souhait aujourd'hui avant de souffler mes bougies : continuer sur cette voie, et le plus loin possible.

Ma Vie entre 2 Chaises, c'est ma vie,
elle est ainsi, je l'accepte désormais (priant que vous l'acceptiez un peu aussi),
et par dessus tout, JE L'AIME ET JE LA KIFFE !

(clic... surprise !)

NB : vous l'avez certainement compris, je mets fin officiellement à cet espace, qui est clos depuis quelques temps déjà...
Le temps me manque, la frustration de ne pouvoir parler de ce qui me tient à coeur s'est installée, et le besoin et l'envie n'y sont plus, je l'avoue.
Merci énormément pour tous vos commentaires tendres, drôles, émouvants ou impliqués, et surtout pour votre soutien dans les moments difficiles !
On se retrouvera on da web peut-être à un autre endroit, plus intime, plus tard, et pour mes proches de coeur : au plus vite en chair et en os !

Big sweet ears, big white paws, little front teeth, a big pink tongue, a big moist nose, a little piggy pinky belly ...
A baby heart, a honey look, a seed of madness, an ocean of candour, an unconditional passion for butter and cheese, an endless, wide and entire love for its family...
So was my beautiful Sweetheart, my innocent and easy dog, my so so so good and precious dog.
All those little and so lovely things that made you, Sweetheart, make me smile and cry and smile and cry every day, day after day. Can't help thinking of you, you are in my heart and my thoughts, like a white-and-brown butterfly flying with, around and within me.
I feel you here, next to me, I hope you really are... Oh, dear, I wish you were here !!

Today's St Achille's Day...

Oh, I miss you, my Dearest, I miss you so much...

1er Mai, Fête du Travail, la Fraaaance entière (et beaucoup d'autres pays d'ailleurs !) fait la grasse mat', se dore la pilule au soleil (surtout avec cet arrivée précoce de l'été, wouaouh, que calor !! ), ou défile au son de l'Internationale, du muguet dans les cheveux (ben quoi, oui, une travailleuse a le droit d'être coquette !) .
Et la Madame, que fait-elle ? Elle bulle ? Elle fait ses cartons ? Elle cuisine ? Elle dort enfin ? Bé non, en ce beau jour de repos national, la Madame... elle travaille !! Et attention, hein, elle travaille comme un forçat, au son du marteau piqueur et de la meuleuse. Ben oui, la boîte déménage bientôt dans des locaux tout beaux tout neufs (au sein de bâtiments historiques réhabilités, trop bôôô, j'ai hâte) mais pour ça, ben faut travailler et donner de son sang de sa sueur et de ses muscles ! Dur dur, mais le résultat va payer, c'est certain ! Donc en ce 1er Mai, à défaut de sortir les banderoles revendicatrices ou les bikinis, on sort le marteau-piqueur, la truelle, les rouleaux-pinceaux, le ciment, et son plus beau sourire (un peu figé quand même) en bleu de travail !
Et pour motiver les troupes (toute la boîte est au rendez-vous ce matin, c'est très développement durable ça !), chacun y met du sien, dans presque la joie et la bonne humeur :  pour les garçons, c'est la Nouvelle Star à Grasse, et ça y va pour le massacre la révision du répertoire national et international sauce yaourt. Pour les la fille(oui c'est moiiii !), c'est gros foutage de tronche grosse rigoulade et panoplie de Bricol' Girl petits plats à grignoter pendant les pauses. Du cake entre autres, et pas n'importe lequel, du cake au boudin pour mes troupes, présenté au son d'un "Tiens tiens tiiiiiiiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudiiiiiiiiin!!" qui n'aurait pas déplu à la Madelon ! ;o)

Cake au boudin et aux pommes

d'après une recette (un peu transformée) de Fred

Ingrédients : 200 g de farine (semi-complète bio pour moi), 1 sachet de levure, 3 oeufs, 10 cl  d'huile d'olive, un  yaourt nature (fait maison, ouaich, trop fière ! je vous en parle un peu plus tard...), 2 oignons, 2 petites pommes (reinettes pour moi), 200g de boudin noir (bio c'est mieux !), sel, poivre, graines de sésame noir (facultatif).

Préparation :
Préchauffez le four à th 6 (180°C). Peler et couper les pommes en petits dés. Eplucher et émincer les oignons, les faire revenir à la poêle dans de l'huile  jusqu'à ce qu'ils se colorent, puis rajouter les pommes, saler, poivrer, et faire revenir quelques minutes en remuant.
Enlever la peau du boudin, le couper en dés et fariner les morceaux (pour éviter qu'ils ne tombent au fond du moule pendant la cuisson).
Dans une jatte, battre les oeufs avec l'huile d'olive et le yaourt, saler, poivrer. Verser la farine et la levure, bien mélanger.
Ajouter les pommes et les oignons, bien mélanger puis incorporer les dés de boudins farinés.
Beurrer et fariner un moule à cake, verser le mélange. Parsemer de graines de sésame noir et enfourner pour 45 mn.

Ce cake est pour ceux qui d'habitude font du boudin devant le boudin (hu hu hu, pardon, c'était trop facile... et nul, ok) : pommes et oignons adoucissent la rudesse du goût (et de l'odeur) du boudin. Et froid c'est encore meilleur !

Un cake parfait pour les pique-nique et l'apéro, dont on ne s'est d'ailleurs pas privés, vous vous en doutez, pour fêter cette journée de travail... pas chômée !

PS : la prochaine fois, je teste avec du boudin antillais et de la banane ! :)

Vous dire comme cette date m'est particulièrement chère ? Vous expliquer à quel point la reine de ce jour compte pour moi ? Vous compter ses qualités tellement nombreuses qu'elles, qu'elle me manquent chaque jour et chaque jour encore, et que je ne peux penser à elle sans que mon m'tit coeur de pépiote se serre ? Ces mots ne pourraient exprimer toute l'affection, tout l'amour, toute la reconnaissance, toute l'admiration béate et toute la fierté que je lui porte  !

Ouiiiiii, vous l'avez compris, aujourd'hui, ma complice de pépioteries et de hakakaaaak fête ses 21 printemps  !! (Euh, si si, en tout cas elle ne fait pas plus tellement qu'elle est belle et radieuse ma coupine, c'est ça qui compte non ??)

Ces derniers (longs) temps, j'ai dû de nouveau m'éloigner de mon chez-moi et du web pour cause professionnelle, ce qui m'a coupée un peu beaucoup énooormément de la blogosphère et surtout de ma K-myou, Internet étant notre seul lien depuis que la plus belle fleur de Paris est partie concourir pour le titre à Pékin, et arpenter les expos et les défilés telle une vraie Carrie Bradshaw in Beijing !
Camille, tu sais comme je pense à toi lors de mes pérégrinations, j'aimerais tant t'emmèner partout avec moi découvrir les boudious de beaux gars bons vins beaux coins de France (holalala toutes les photos que je dois t'envoyer d'ailleurs, pffff), qu'est-ce qu'on rigoulerait !!

Ma chère Camille, que cette journée d'anniversaire soit belle, gaie, douce et généreuse, bref tout à ton image !

JOYEUX ANNIVERSAIRE MA K-MYOU-MYOU ADOREE !

Tu me manques tellement ! Je t'embrasse fort !

PS : bouh, pardon, Kmyou, j'ai pô pu te faire un bô gâteau comme l'année dernière, mais par contre, ce midi, j'ai pris un menu "Camille" : salade du Sud Ouest et tarte au citron !! :)

Aujourd'hui, ma Carne Eud'Baudet, ma Grande Soeur, fête ses 34 printemps, qu'elle a fort et de plus en plus jolis d'ailleurs ! Ouiiiii, je sais, à notre âge, le « ma soeur » devrait suffire à lui-même ... mais bon... merci Maman, merci Papa, les lois de la génétique ont voulu conserver l'ordre chronologique dans la métrique : mettez-nous toutes les 3 en file indienne : la grande est la plus grande, la plus petite la plus petite, et moi ... entre deux ! (C'est pas ça qui va m'aider à dépasser l'enfance tout ça, pfff, Peter Pan, sortiras-tu un jour de mon corps ?)
A jamais donc, ma Gagotte, tu seras ma Grande Soeur dans tous les sens du terme, et j'ai le droit de le dire na ! :op

Ma Grande Soeur, je l'aime pour et à travers plein de choses, qu'elle ne soupçonne même pas je suis sure. Pour son oeil qui pétille quand elle regarde ses deux magnifiques canailles, sa passion inconditionnelle pour le chocolat, pour son rire à gorge déployée, son caractère entier et ses coups de gueule impulsifs, pour toutes ces petites choses qui la font être ma Carne eud' baudet !

Ma Grande Soeur, j'aimerais la remercier pour plein de choses qu'elle ne devine même pas je suis sure. Trois cependant au-dessus des autres : merci de m'avoir permis pendant tous ces étés de traîner mes pieds derrière les tiens dans nos chers corons, avant l'âge requis (ah ben voilà d'où me vient cette manie de vouloir tout faire avant l'âge ou le moment conventionnel !! Maman, c'est pas ma fauuuuute !). Merci pour ton énorme soutien physique et moral durant cette si difficile période, je n'ai pas de mots pour te dire comme tu as été précieuse ! Et surtout, ma Grande Soeur, merci de m'avoir offert un des plus beaux cadeaux de la vie un certain 18 Novembre (ah, ce si merveilleux premier cri... à jamais dans mon coeur) !

Ma Grande Soeur, je le soupçonne et le devine, je suis sure, elle aimerait que je sois plus stable, un peu plus terrienne et surtout moins insaisissable (dans tous les sens du terme !). Pour mon bien, c'est certain, et pour le sien aussi ... J'espère en secret ne pas la décevoir de trop... Sois certaine que ce n'est jamais de plein gré ! Que veux-tu... je suis vouée, depuis le départ, à l'entre-deux !! ;o)

Dans ton coeur, j'espère rester ta chipie à la barette, dans le mien tu resteras à jamais mon Anne-Gaga au gilet spencer et bracelet rose fluo (et ça, alors que la Kate Moss était encore en grenouillère à carreaux, la claaaaasse !).

L'année dernière, je n'avais pu souffler tes bougies avec toi - obligée d'envoyer un gâteau en kit, pfff, ça m'a fendu le coeur !! Mais là, héhéhé, OUAAAAAIS, chic chic chic, je peux en live te faire des bécots et partager ton Birzday Cake (au chocolat, obligé !!) !

En ce moment, d'ailleurs, je suis peut-être dans la chambre de Loulou à jouer à la Folle du Pirate (ouais, le rôle de fiancée, c'est pas pour moi, tout le monde le sait), avec Zoé à compter les étoiles de Dora, ou avec Freddy à discuter autour d'un bon verre de vin. Où que je sois, quoiqu'il en soit, ma Grande Soeur chérie, je ne suis pas loin, et sois en sure, je pense à toi !

PS : « Carne eud' baudet » ... vinguette, mais d'où est-ce que j'ai bien pu sortir ça, héhéhé ? Tu te souviens ?

Drôle d'évènement à célébrer, me direz-vous, pour un sac à vin ... ;o)
Aujourd'hui, 22 Mars, a lieu la Journée Mondiale de l'Eau, destinée à la sensibilisation au problème de la gestion de l'eau dans le monde.... Vaste sujet, quand on connaît la situation dramatique de la Terre et de bon nombre de populations en manque de cette ressource vitale.
D'abord, un petit rappel historique  - bon, ok, les blondes et les pépiotes ont le droit de sauter ce chapitre... ;o) : cette journée, consacrée et instituée en 1992 par les Nations Unies lors de la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement, invite les États à concrétiser des actions telles que (sic) "la sensibilisation du public par des publications, des diffusions de documentaires, l'organisation de conférences, de tables rondes, de séminaires et d'expositions liés à la conservation et au développement des ressources en eau et à la mise en œuvre des recommandations d'Action 21" .

Cette année donc, le thème est : «Faire face à la pénurie d'eau». Ambitieux thème effectivement, et celui de base à mon avis, car la population mondiale augmente sans cesse alors que les ressources en eau diminuent. Si la situation reste ainsi, les 2/3 de la population mondiale manqueront d’eau d’ici 2025 ! De plus, cette tendance a des répercussions considérables tant sur l’environnement que sur l’économie et l’équilibre social.

Certains chiffres sont particulièrement hallucinants : 1,1 milliard de personnes - dont 400 millions d'enfants - sont privés d'eau salubre, 2.5 milliards n'ont pas de structure d'assainissement, 30 000 personnes meurent d'une consommation d'eau polluée chaque jour !
Et ces chiffres ne cessent de croître, parallèlement - comme c'est bizarre - aux phénomènes de pollution, de réchauffement climatique, de paupérisation aggravée (Pancake, sors le dico hihihi) des contrées déjà pauvres et de consommation croissante des pays développés ou en voie de développement ...

Cette situation est d'autant plus dramatique que l'eau est une ressource indispensable, tout comme l'air, à la vie humaine.
Elle est d'autant plus révoltante que les êtres humains n'y ont pas accès de façon égalitaire : une partie de la planète (j'entends par là les pays développés, dont nous faisons partie) gaspille, pollue, souille l'eau tandis que l'autre partie en manque cruellement !! Alors qu'il nous suffit de tourner un robinet pour remplir un verre d'eau potable, certains font des km et des km à pieds pour pouvoir accéder à une eau souvent impropre à la consommation.
Nous, population favorisée, (si si, favorisée, j'insiste, relativisons en ces temps de revendications électorales bien loin des problèmes fondamentaux et primordiaux) devons prendre conscience et faire prendre conscience (aux jeunes en particulier, qui seront les acteurs de demain) que l'eau est précieuse et fragile.

Sur ce point, je trouve l'opération d'Action Contre La Faim pour l'occasion particulièrement intéressante : pour marquer le coup et les esprits, ils ont réalisé une campagne marketing (avec mini-site à l'appui) et un produit au packaging luxueux mettant en scène le premier et véritable produit mondial de luxe - vous l'avez deviné : l'Eau. Pendant 2 jours et dans 15 villes de France, l'association distribuera même des échantillons du produit.

Mais que faire donc ? Que faire à notre échelle ? Nous sommes tous concernés, et pouvons agir et surtout réagir !

D'abord, financièrement, si vous le pouvez, en faisant un don aux associations et organismes qui mettent en place des programmes de préservation, de recherche, d'assainissement des points d'apport en eau potable et d'éducation des populations (comme l'Unicef, Care, Eau-Vive, Programme Solidarite Eau par exemple).

Ensuite, en sensibilisant votre entourage ainsi que les élus concernés, par une transmission d'informations, des discussions, des rencontres, des débats, en aidant les associations territoriales si vous avez le temps, ou encore en signant, par exemple, les pétitions telle que celle de Solidarites : Votre Goutte d'Eau.

Mais surtout, il est important d'agir au quotidien, et de prendre de bonnes résolutions vis à vis de notre consommation abusive d'eau potable. Quelques gestes sont vraiment faciles à adopter, quelques gestes écocitoyens à appliquer quotidiennement, tels que :

1 - Réduire sa consommation d'eau : en diminuant le temps passé sous la douche, en préférant la douche au bain, en fermant le robinet : geste qui peut paraître anodin, mais au combien important ! La quantité d’eau économisée dans ce cas est énorme. Par exemple, pour le brossage des dents, se rincer avec un verre à dents permettrait d'éviter le gaspillage de 10 000 litres d’eau par an !
(Un de mes gestes adoptés depuis peu : réduire le volume de la chasse d'eau : j'ai placé une bouteille d'1,5 l remplie de sable dans le réservoir des toilettes, diminuant d’autant le volume d'eau consommée !)

2 - Utiliser les produits détergents (liquide vaisselle, lessive, etc...) avec parcimonie, et préférer bien entendu ceux qui respectent l'environnement : les doses indiquées par les fabricants sont démesurées par rapport à l'efficacité du produit (pour des raisons commerciales évidentes), il faut donc souvent utiliser la dose minimale prescrite, et même parfois moins. Afin de réduire la pollution de l'eau, choisissez les produits comportant un ecolabel.

3 - En voyage à l'étranger : l'eau étant rare dans certains pays et les infrastructures de traitement peu performantes ou inexistantes, réduisez au maximum votre consommation (hallucinant : un touriste dans un hôtel en Afrique consomme 7 à 10 fois plus d’eau pour se laver qu’un habitant local pour arroser son champ et nourrir sa famille !! Honteux...) et votre pollution.

Chaque geste compte, soyons responsables, solidaires et mobilisés !

Quelques liens pour s'informer et aller plus loin si vous le souhaitez :

- UN Water, le département des Nations Unies chargé d'aider, de surveiller et de suivre les efforts et mesures des Etats dans la gestion de l'eau et de sa protection (au niveau national et international).
- Le Conseil Mondial de l'Eau, dont le Forum a d'ailleurs lieu du 16 Mars à aujourd'hui à Mexico.
- Le Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable et leur espace consacré à la Journée Mondiale de l'Eau
- Les acteurs français de l'eau se mobilisent

PS : Le Sidaction 2007 commence demain ! Touchée de près cette année, je n'oublierai ni ma cocarde ni le don... et vous ?

En ces temps de récompenses en tout genre, Victoires, Oscars, Césars, Gérards, etc... permettez-moi d'en rajouter une couche avec la photo la plus énervante de ce début d'année, que j'ai reçue par mail today... grmpfffff... Vous savez, ce genre de photo complètement futile (et pas forcément belle en plus) mais qui vous éneeeeerve, sans vraiment savoir pourquoi - envie, jalousie, pépioterie ??
Un sentiment typiquement féminin en tout cas (hé ouais, ça vous surprend, vous qui me connaissez, je suis une vraie fille parfois, si vous en doutez, venez contempler mon mes placards et mon coin shoes qui débordent honteusement)... un sentiment très surprenant d'autant plus que, en me posant et en réfléchissant 30 s, j'ai toujours profondément en moi ce, comment dit-on, ce non-désir, ce refus profond de la maternité...
N'empêche, quand j'ai reçu cette photo... grrrrrrr... grmpfffff... nooooon... pourkoââââa lui .... pourkoââââ.... pourkoââââ pas avec moiiiiii... montrez-moi la greluche responsable de cette infâmiiiie que je la tooooonde cette pétasse (non, calmons-nous, stop, ce terme, je le réserve exclusivement à Melle Angelina J. depuis qu'elle nous a sournoisement, cette pétasse (pardon Maman), kidnappé Mr Brad P. C'est dit, Angelina, je ne t'aime pas, grrrr) !!

Voilà, je vous l'avoue, j'ai honte... mais hoooonte... quelle futilité, mes racines blondes (ho dis, au fait, Pancake, opération colo à programmer ce week-end ;o) !!) m'ont trahies sur ce coup-là... Tant pis, j'assume...

Le prix de la photo la plus énervante de l'année revient donc à :

Dr Mamour et ses jumeaux !!

Comme quoi, vraiment, ô George, our so beautiful and so single George, y a que toi sur qui on peut compter !!

Ce soir, y a comparaison d'écorchures de genoux et de galoches âbimées, à traîner elle, dans son quartier pop' de Carcassonne (ma cité de cet été !), moi dans les corons et les champs...

On partage la même passion pour le chocolat et le vin du Languedoc, pour l'authenticité, l'amour de l'Espagne et ses rythmes endiablés, une admiration pour les artistes français engagés et indépendants (elle s'est d'ailleurs compromise avec Prohom, les Têtes Raides, Christophe Mali, Weeper Circus, Mathias Malzieu - son chéri - entre autres ! La classe !).

On a en commun un p'tit coeur de moineau, un air chipie, l'oeil pas dupe, les pieds dans l'enfance et la tête dans le présent (ou l'inverse ??), et surtout un énorme grain de folie !

Faites chauffer les trompettes, les violons, et les castagnettes !
Ce soir, je rencontre Olivia, ça va chauffer !!

En langage cochon complètement à la bourre (10 jours de retard, je crains du boudin !), cela signifie :

" Une Heureuse Année du Cochon à Tous !! "

Cette nouvelle année chinoise est donc placée sous le signe du Cochon de Feu (le premier qui me montre à quoi peut bien ressembler cet animal a gagné un saucisson !!) , qui nous promet "une nette amélioration de nos conditions de vie. Les secteurs de la justice, de la fraternité, de la solidarité, des progrès scientifiques et médicaux, ainsi que celui de la lutte contre la pollution connaîtront un bel essor."... Hé bé !! Voilà Mr Cochon de Feu prêt à entrer dans la campagne électorale !! Ce qui est sûr, c'est que ça va sentir le cochon grillé toute l'année c'est qu'elle sera meilleure que l'année du Chien (qui fut d'un si triste paradoxe pour nous... mon Doudou, tu me manques tant), j'avais hâte qu'elle finisse tiens ! Ouais, vive l'année du Cochon de Feu !!

Ca tombe bien, j'aime le feu - surtout jouer avec à vrai dire ... un peu trop d'ailleurs - je pourrais rester des heures à contempler ses flammes, il me fascine totalement (surtout quand il est accompagné de jolis garçons casqués en camion rouge, hihihi) !

Mais encore plus j'adoooore les cochons (les zânimos hein, je vois d'ici vos sourires lubriques, ouais ouais), leur gros groin tout rose et humide, leurs joyeux grognements, leur tronche sympathique au sourire permanent, et leurs oreilles si soyeuses ! Et cette bonhommie ! "Et l'odeur", me direz-vous, "et la saleté"... Que nenni ! Le cochon n'est pas un animal plus sale qu'un autre !! Dans quel état seriez-vous si on vous laissait vivre dans un enclos boueux au mileu de vos bouses ? Qu'on vous filait tous les vieux restes de la cantoche à même le sol en guise de repas ? Regardez par exemple les cochons corses, qui vivent en pleine nature, sur un sol sec comme un figatelli, ils ne daubent pas ! (et je peux en témoigner pour en avoir vu un énooorme de très (trop) près, qui s'est engouffré comme un goret dans notre Louloulmobil pour nous dévorer nos paquets de biscuits... sauvages, ces Corses quand même... ). Pour moi, tout est beau chez le cochon ! Je craque ! Je fonds comme un lardon !

"Tout est bon dans le cochon" aussi, dirait l'autre... mouais... Je l'aime beaucoup moins dans l'assiette à vrai dire, bien que les étals de saussbaks et de jambons ibériques m'attirent irrémédiablement, j'avoue.
D'ailleurs, dans l'assiette, vous le savez, il s'appelle "porc" et non plus "cochon", c'est beaucoup moins sympa comme terme non ?!
Prenons pour exemple l'expression "Gros porc" : c'est très péjoratif et négatif, on l'utilise toujours comme une insulte, un gros porc, on a envie de le virer de l'appart' à coup de pieds dans les jarrets ou de tatoules sur les joues, alors que l'expression "Gros cochon" est beaucoup plus joviale, la personne visée inspire plutôt la sympathie, le clin d'oeil concupiscent et le sourire !

Je m'égare un peu là, pardon... Plus sérieusement, je vous invite à aller faire un loooooong tour chez ma coupine de cochonnet Kmyou (que j'embrasse fort au passage... Camille, tu me maaanques !!), qui vit en direct de Pékin le Nouvel An chinois et qui a consacré plusieurs billets aux raviolis vapeur aux belles festivités et aux grosses pétarades du Cochon de Feu !

Chic chic chic, c'est la fête au villaaaageuh !! Ce week-end, Valbonne a revêtu ses habits de fête, de mimosa et de carnaval pour céléber la Saint Blaise (patron des animaux et des artisans, il me plaît celui-là !), les produits du terroir (ho ho, il me plaît de plus en plus) et le vin communal (décidément, c'est ma fête aussi !!).
3 jours consacrés aux producteurs locaux, aux traditions provençales et au savoir-faire artisanal, 3 jours pour découvrir ou redécouvrir les métiers oubliés pourtant si nobles, l'histoire de Valbonne et le folklore provençal, 3 jours pour s'empiffrer déguster des produits locaux (et en remplir son garde-manger, yes, hin hin hin !) et danser en sabots, tablier provençal et mimosa dans les cheveux derrière les chars fleuris (euh... gloups... non, ça, peut être pas... d'abord, j'ai mal à la cheville, hein, c'est bête...).
Le soleil et le ciel bleu sont bien sûr au rendez-vous, les températures hivernales (ben quoi, oui, 10°C, c'est l'hiver ici !) épurent l'atmosphère et sont de toute façon vite oubliées devant les différents étals aux merveilles et après quelques dégustations !

La Saint Blaise, ici, c'est sacré, et attention, la municipalité met le paquet ! Marché du terroir dans tout le village (hololo, ça sent la cochonnaille, le fromage de montagne, la socca et le miel dans les rues, rhââaâ), démonstration d'artisans, expositions au musée du patrimoine de l'abbaye, corso fleuri, concerts et danses folkloriques, balades en cariole, et moults apéritifs - buffets offerts gracieusement. Pour le programme, c'est par ici (clic).

Cette année, cerise sur mon gâteau, des Compagnons du Tour de France et les Meilleurs Ouvriers de France de l'Art Culinaire mitonnent des petits plats et réalisent des douceurs en live sous nos yeux et notre bouche grande ouverte avant de nous les faire goûter. Quand je vous disais que c'était ma fête...

Ayant raté l'évènement l'année dernière pour cause de périple professionnel, j'en ai donc doublement profité cette année. Après un footing matinal dans la forêt engourdie, histoire de me mettre en jambes (et de m'ouvrir l'appétit aussi, j'avoue !), j'ai traîné les pieds dans les rues pavées de Valbonne une bonne partie de la journée !
Goûtant et grapillant de-ci de-là au gré des stands des producteurs sympathiques (hop, un bout de saucisson de sanglier, allez, si vous voulez, un autre aux noisettes... mmmmh, de la tomme de vache, merci, j'adooore - et très tendance votre béret ! Ah oui, c'est vrai, il sent bon votre pain d'épices à l'orange... bonjour vous - oups, purée il est sexy le fromager (battements de cils) - hoooo, du chèvre au miel de thym, sur du pain bio au levain en plus, ché cro bon cha wouaouh... ah ouais, j'veux bien goûter votre apéro à l'arbouse, merci, ça tombe bien c'est l'heure héhéhé !! Allez, une poignée de pétales de violette confits pour me rafraîchir les papilles.  Et un peu de bin balvonnais hips, euh, vin valbonnainais et de pissaladière pour faire passer tout ça, slurp !!),

trinquant et blaguant au son des fifres et des tambourins avec les voisins à coup(s) de vin doux communal (du Servan, pour ceux que ça intéresse), m'émerveillant devant la dextérité du vannier et l'habileté du potier du village (mon village, ouais, m'sieur, trop fière héhéhé), j'ai fini par échouer - de plein gré, vous vous en doutez - et bloquer pendant une bonne heure devant les fourneaux des Compagnons et Ouvriers cocardés (attention, ce sont les meilleurs hein, c'est marqué sur l'étiquette et sur leur blouse !), hallucinée par leur ballet de casseroles et de couteaux et émerveillée par leur savoir-faire. Seules les douces oreilles et les yeux humides des ânes passant à côté ont pu m'arracher à cette magie !
Hololo, pfff, il me plaît ce Blaise, vraiment. J'ai même pu discuter développement solidaire et agriculture raisonnée avec les assos sociales et écolos présentes, la fête je vous dis, la fête !

Les joues rosies par le froid, les dégustations et rencontres savoureuses (purée, vraiment vraiment sesque ce fromager...), je suis rentrée avec ma précieuse récolte dans ma musette : saucisson de montagne, tomme de vache (12 mois, la bête, je vous dis pas comme elle a du retour !!), un pot de chèvre très frais (d'où le pot), du miel de romarin, de la socca, et un bouquet de mimosa embaumant. Mon frigo, ma tête (et mon ventre...) débordent de jolies et savoureuses célébrations !
Allez, je vous laisse, j'y retourne, c'est l'heure du vin chaud offert par le Maire, suivi de l'embrasement de Monsieur et Madame Carnaval sur le pré du village... et ensuite... zou, fête foraine pour les enfants pour tout le monde !

PS : Si vous êtes dans le coin, et que le coeur, les yeux et l'estomac vous en disent, c'est la teuf à Blaise demain encore !!